vendredi 13 mai 2016

Les meilleurs clubs juniors des dernières années, version LGC

Dans deux semaines, plusieurs des meilleurs joueurs juniors au monde se disputeront la coupe Memorial. Il s’agira d’une excellente fenêtre de visibilité pour les différents espoirs qui y participeront. Certains en profiteront pour augmenter leur ‘’draft stock’’, certains voudront attirer l’attention d’une équipe pour profiter d’une invitation à un camp, alors que d’autres voudront simplement terminer leurs carrières sur une note victorieuse. Une chose est sûre, plusieurs joueurs impliqués dans ce tournoi feront partie des vedettes de demain dans la ligue Nationale.

Dans le même ordre d’idée, je vous ai concocté un top 10 des meilleures franchises de la ligue canadienne de hockey par rapport aux joueurs actifs de la LNH lors de la saison 2015-2016.

Cette vue d’ensemble nous donnera une bonne idée des franchises les plus prolifiques au niveau des joueurs de la ligue nationale.


#1 London Knights

-Patrick Kane, CHI
-Corey Perry, ANA
-Max Domi, ARI
-Nazem Kadri, TOR
-Vladimir Namestnikov, TB
-Bo Horvat, VAN
-Pat Maroon, ANA
-Chris Tierney, SJ
-John Carlson, WAS
-Dennis Wideman, CAL
-Marc Methot, OTT
-Oli Maatta, PIT
-Kyle Quincey, DET
-Michael Hutchinson, WIN
-Steve Mason, PHI

Corey Perry


#2 Kelowna Rockets

-Jamie Benn, DAL
-Shea Weber, NAS
-Duncan Keith, CHI
-Tyler Myers, WIN
-Josh Gorges, BUF
-Alex Edler, VAN
-Tyson Barrie, COL
-Luke Schenn, LA
-Michael Backlund, CAL
-Vernon Fiddler, DAL
-Blake Comeau, COL

Jamie Benn


#3 Portland WinterHawks

-Ryan Johansen, NAS
-Marian Hossa, CHI
-Nino Niederreiter, MIN
-Brendan Dubinsky, CLB
-Paul Gaustad, NAS
-Colton Sceviour, DAL
-Ty Rattie, STL
-Seth Jones, CLB
-Andrew Ference, EDM
-Derrick Pouliot, PIT
-Brayden Coburn, TB

Ty Rattie


#4 Barrie Colts

-Mark Scheifele, WIN
-Bryan Little, WIN
-Tanner Pearson, LA
-Andreas Athanasiou, DET
-Alex Pietrangelo, STL
-Aaron Ekblad, FLA
-TJ Brodie, CAL
-Dan Girardi, NYR






Mark Scheifele


#5 Windsor Spitfires

-Taylor Hall, EDM
-Jason Spezza, DAL
-Adam Henrique, NJ
-Josh Bailey, NYI
-Tom Kuhnhackl, PIT
-Cam Fowler, ANA
-Ryan Ellis, NAS


Taylor Hall


#6 Owen Sound Attacks

-Bobby Ryan, OTT
-Wayne Simmonds, PHI
-Joel Ward, SJ
-Andrew Shaw, CHI
-Trevor Lewis, LA
-Mark Giordano, CAL
-Andrej Sekera, EDM


#7 Calgary Hitmen

-Ryan Getzalf, ANA
-Andrew Ladd, CHI
-Jake Virtanen, VAN
-Ryan White, PHI
-Karl Alzner, WAS
-Johnny Boychuk, NYI
-Michael Stone, ARI
-Martin Jones, SJ

#8 Red Deer Rebels

-Ryan Nugent Hopkins, EDM
-Martin Hanzal, ARI
-Kris Versteeg, LA
-Branden Sutter, VAN
-Dion Phaneuf, OTT
-Matt Dumba, MIN
-Alex Petrovic, FLA
-Cam Ward, CAR
-James Reimer, SJ




#9 Ottawa 67’s

-Logan Couture, SJ
-Sean Monahan, CAL
-Tyler Toffoli, LA
-Jamie Mcginn, BUF
-Shane Prince, NYI
-Brian Campbell, FLA
-Cody Ceci, OTT
-Petr Mrazek, DET



#10 Halifax Mooseheads

-Nathan Mackinnon, COL
-Jonathan Drouin, TB
-Jakub Voracek, PHI
-Nikolaj Ehlers, WIN
-Alex Tanguay, ARI










À ne pas négliger :

Oshawa Generals

-John Tavares, NYI
-Boone Jenner, CLB
-Cal Clutterbuck, NYI
-Scott Laughton, PHI
-Michael Del Zotto, PHI
-Calvin de Haan, NYI

Gatineau Olympiques

-Claude Giroux, PHI
-David Krejci, BOS
-Ales Hemsky, DAL
-Radim Vrbata, VAN
-Jean Gabriel Pageau, OTT
-Paul Byron, MON


La coupe Memorial aura lieu du 19 au 29 mai à Red Deer en Alberta.

BRB, Le Grand Chelem 

samedi 16 avril 2016

La rapide la plus rapide?


Les lanceurs professionnels sont souvent comparés par rapport à la vélocité de leurs lancers. Il est d’ailleurs de plus en plus commun que ces athlètes réussissent à faire osciller le radar au-dessus de 100 milles à l’heure et ce, à plusieurs occasions lors d’un match. Même si la vélocité d’un lancer sur le radar est un indicateur concret de la puissance du bras d’un lanceur, se pourrait-il que le chiffre indiqué par le radar ne puisse déterminer, à lui seul, la balle la plus rapide des ligues majeures? Autrement dit, serait-il possible qu’une balle rapide de 96 milles à l’heure pourrait être considérée plus rapide qu’une autre de 97 milles à l’heure?

Après plusieurs recherches réalisées avec l’aide du logiciel Statcast, des chercheurs ont défini que la vélocité captée par le radar (variable 1) constituait une variable à considérer pour déterminer la vitesse réelle d’un lancer mais qu’elle n’était pas l’unique variable à calculer.

Une autre variable à considérer serait la distance du point de relâchement de la balle (variable 2) par le lanceur. Deux caractéristiques viennent justifier cette variable :
  1. La plaque du lanceur, qui est le point de départ commun de tous les lancers, est située à une distance de 60 pieds et 6 pouces du marbre. Il s’agit là d’un point de référence qui est conforme pour tous les lanceurs. Toutefois, certains lanceurs comme Andrew Miller (6 pieds, 7 pouces) des Yankees de New York sont de véritables géants alors que d’autres comme Johnny Cueto (5 pieds, 11 pouces) des Giants de San Francisco ressemblent davantage à l’amateur moyen. Compte tenu de ces distinctions physionomiques chez les lanceurs, on peut facilement s’imaginer que certains lanceurs sont avantagés vis-à-vis leurs homologues grâce à leur taille élancée.
  2. En comparant deux lanceurs aux dimensions identiques, l’un peut se différencier de l’autre grâce à la portée de son élan. La portée de l’élan correspond à la distance parcourue par le lanceur entre sa plaque (point de départ) et le point de relâchement de la balle durant sa motion. La portée de l’élan du lanceur permet à certains lanceurs comme Carter Capps (portée d’élan de 8 pieds, 4 pouces) des Marlins de Miami de se rapprocher (à un peu plus de 52 pieds) du marbre lorsque la balle quitte sa main. Logiquement, une balle qui à moins de distance à parcourir, du moment où elle quitte la main du lanceur jusqu’au gant du receveur, sera plus rapide. Mais il faut aussi comprendre que, puisque la distance entre le point de relâchement de la balle et le frappeur est diminuée, le temps de réaction du frappeur sera ainsi réduit.
Ainsi, la façon la plus appropriée de constater la vélocité d’une balle rapide est d’évaluer le temps de réaction du frappeur du moment la balle quitte la main du lanceur jusqu’au moment la balle passe au-dessus du marbre. Par déduction, un frappeur qui aperçoit plus tardivement la balle relâchée par le lanceur aura un temps de réaction moins rapide pour déclencher son élan (et faire contact). D’ailleurs, il a été prouvé qu’un frappeur doit prendre un minimum de 0,215 secondes afin d’analyser le lancer et de déclencher le début de son élan au bâton. Donc, il est plus approprié d’affirmer que le lanceur avec la balle la plus rapide des ligues majeures est celui qui réussit à combiner un lancer puissant avec une distance du point de relâchement de la balle éloignée.

Noah Syndergaard des Mets de New York
Crédit photo: Charles Rex Arbogast / Associated Press        


Top 10 des lanceurs partants qui allouaient le plus petit temps de réaction aux frappeurs qu’ils affrontaient avec leur balle rapide (four-seam fastball) en 2015 :
VARIABLE 1 : Vélocité captée par le radar en moyenne (Vitesse)
VARIABLE 2 : Distance du point de relâchement de la balle en moyenne (Relâchement)
RÉSULTAT : Temps de réaction du frappeur (Réaction)







Selon le tableau, Noah Syndergaard des Mets de New York et Jose Fernandez des Marlins de Miami sont les lanceurs partants dont la balle rapide est, à l’œil des frappeurs, la plus rapide des ligues majeures. Lors de la partie opposant les Mets aux Marlins qui a eu lieu mardi le 12 avril dernier, les amateurs ont eu droit à un duel de lanceurs qui mettait en vedette Syndergaard et Fernandez. Ce match s’est soldé par une victoire des Marlins de Miami par la marque de 2 à 1. Aucun des deux artilleurs n’a obtenu de décision. Syndergaard s’est tout de même signalé avec 12 retraits au bâton qui ont été récoltés en 7 manches de travail.

En conclusion, il est tout à fait logique de considérer qu’une balle rapide de 96 milles à l’heure peut être plus rapide qu’une autre de 97 milles à l’heure. En analysant le tableau, on peut voir que Jose Fernandez, dont la balle rapide atteint en moyenne 96.4 milles à l’heure, possède une balle rapide avec plus de vélocité que celle de Nathan Eovaldi, dont la balle rapide atteint en moyenne 97.3 milles à l’heure, parce que le temps de réaction du frappeur contre Fernandez est inférieur à celui contre Eovaldi.



Jose Fernandez des Marlins de Miami
Crédit photo: Steve Mitchell / USA Today Sports

Veuillez prendre note que les lanceurs partants uniquement figuraient sur ce tableau. Si les statistiques de tous les lanceurs avaient été compilées, le releveur Aroldis Chapman, nouvellement acquis par les Yankees de New York, aurait trôné au sommet avec un temps de réaction de 0.344 secondes accordé aux frappeurs lorsqu’il utilise sa balle rapide.



TRB / BRB





mercredi 13 avril 2016

Projection des séries éliminatoires de la Coupe Stanley par les chroniqueurs du Grand Chelem








1. Projection selon Bobby Rouleau-Bilodeau






2. Projection selon Jean-Philippe Gosselin






3. Projection selon Jean-Philippe Simard






4. Projection selon Tommy Rouleau-Bilodeau


À votre avis, quelle équipe remportera les grands honneurs? Quel sera le joueur/gardien qui fera la différence? Quel joueur dans l'ombre aura son moment de gloire durant les séries? Quel joueur établi aura une performance en-dessous des attentes?


TRB

jeudi 24 mars 2016

L’incroyable histoire d’Ezekiel Elliott

Pour certains d’entre vous, Ezekiel Elliott n’a pas besoin de présentation tandis que pour d’autres, il est un parfait inconnu. Une chose est sûre, bien que chaque athlète professionnel possède une histoire qui lui est propre, celle d’Ezekiel Elliott est digne d’un film hollywoodien.

Dès son jeune âge, Ezekiel Elliott démontre des qualités athlétiques hors du commun. Ses prouesses avec sur le terrain font en sorte que de nombreuses écoles secondaires réputées pour le football lui offrent de se joindre à leur programme. Malgré l’intérêt majeur porté envers Ezekiel, ses parents décidèrent de prioriser les études et de l’inscrire dans une école de son état natal : le John Burroughs School, situé dans le Missouri.

Durant ses années au John Burroughs School, Elliott s’est illustré dans trois sports : le basket-ball, l’athlétisme et le football. D’ailleurs, à sa dernière année au secondaire, Elliott a remporté un titre de l’état du Missouri en athlétisme dans quatre épreuves différentes qui se déroulaient la même journée. Ainsi, dans un intervalle de trois heures lors de cette compétition, il a gagné l’épreuve de la course de 100 mètres, de 200 mètres, de 110 mètres haies et de 300 mètres haies. Son record personnel à l’épreuve du 100 mètres est de 10,95 secondes, ce qui pourrait attirer l’envie de tous nos sprinteurs d’élite canadiens qui ne s’appellent pas Donovan Bailey. 



Malgré ses exploits sur la piste, Elliott a eu un impact encore plus significatif en tant que porteur de ballon. Durant ses trois dernières années, il transforma le programme football de son école avec des performances totalisant plus de 4800 verges et 90 touchés combinés (au sol et par la passe). Les exploits individuels d’Elliott ont grandement contribué aux trois participations de son équipe à la finale d’état en trois saisons. Toutefois, son équipe subit la défaite lors de ces trois matches décisifs.

À la suite de son parcours au secondaire, Elliott était classé dans le top 10 des meilleurs porteurs de ballon de son âge aux États-Unis par les centrales de recrutement majeures. Puisqu’il était courtisé par plus de 40 universités, Elliott avait un choix difficile à faire pour progresser à un niveau d’étude supérieur tout en poursuivant une carrière de football potentielle.

Après le processus d’entrevue et de visites, deux universités étaient toujours dans la course afin d’acquérir ses services. D’un côté, il y avait le choix «facile», le choix local : l’Université du Missouri. Étant originaire de St-Louis, Elliott demeurait à environ deux heures du campus. De plus, ses parents avaient non seulement gradué de l’Université du Missouri auparavant mais ils avaient également endossé l’uniforme des Tigers lors de leur passage (son père au football, sa mère en athlétisme). Il était donc normal que les partisans des Tigers de l’Université du Missouri puissent s’attendre à ce qu’Ezekiel Elliott, le prometteur porteur de ballon originaire de la région, se joigne à leur équipe pour les mener à la conquête d’un championnat national.

De l’autre côté, l’Université d’Ohio State retenait aussi l’attention d’Elliott. Lors d’un entretien avec Urban Meyer, l’entraîneur-chef des Buckeyes d’Ohio State et une véritable légende vivante de sa profession, Elliott se fit promettre par Meyer que sous sa gouverne, il souleverait le trophée du Championnat National. Souhaitant à tout prix gagner un championnat, ce qu’il n’avait pas été en mesure de faire en trois occasions lors de son passage au secondaire, Elliott décida de s’engager avec l’Université d’Ohio State. Avec du recul, la promesse que lui avait fait Urban Meyer était l’un des principaux éléments qui a penché le choix d’Elliott vers Ohio State. Après tout, les Buckeyes représentent l’une des plus prestigieuses équipes de football dans la NCAA et Urban Meyer avait déjà remporté le Championnat National à deux reprises avec les Gators de la Floride.

À sa première saison dans la NCAA, Ezekiel Elliott a occupé le poste de porteur de ballon réserviste derrière Carlos Hyde, qui allait devenir le choix de deuxième ronde (57ème au total) des 49ers de San Francisco lors du repêchage de la NFL cette année-là.

Maintenant que Hyde ne faisait plus partie du champ-arrière des Buckeyes, Elliott est devenu le porteur de ballon numéro un au moment de sa deuxième saison universitaire. Après une saison régulière prometteuse, Elliott se préparait à affronter les Badgers du Wisconsin pour le championnat de la Conférence Big-Ten alors que son coéquipier et meilleur ami : Kosta Karageorge, fut porté disparu. Quelques jours plus tard, on retrouva la dépouille de Karageorge qui s’était suicidé.

Même s’il est branlé par la nouvelle, Elliott doit composer avec le deuil de la mort tragique de son meilleur ami tout en focalisant son attention sur le match le plus important de sa vie qui est moins d’une semaine après la macabre découverte. À l’aube de la partie, Elliott choisit de dédier sa performance à la mémoire de son coéquipier décédé. Lors de la finale de la Conférence Big-Ten, Elliott réalisa des gains de 220 verges au sol, un record pour ce championnat, dans une victoire écrasante de 59 à 0 des Buckeyes. Son équipe fut l’une des quatre formations sélectionnées pour faire partie des «College Football Playoffs»; la demi-finale pour accéder au Championnat National.

Crédit photo : Tom Pennington / Getty Images

Lors de la demi-finale qui s’est déroulée près d’un mois plus tard, Elliott récidiva avec une performance 230 verges et 2 touchés dans un gain de 42 à 35 contre les Crimson Tide de l’Université d’Alabama. Pourtant, cette formation était considérée comme l’une des meilleures défensives du football universitaire américain à ce moment. Le total de verges cumulés par Elliott s’agissait du plus grand nombre de verges accordées à un porteur de ballon contre une équipe entraînée par Nick Saban qui est, au même titre qu’Urban Meyer, l’un des entraîneurs-chefs les plus réputés de l’histoire de la NCAA. Cette victoire des Buckeyes, qui était considérés comme étant les négligés face à l’Université d’Alabama, permit aux Buckeyes d’accéder au match ultime; le Championnat national.


Lors de la finale disputée le 15 janvier 2015, Elliott fut l’arme la plus destructrice sur le terrain, amassant 246 verges en 36 portées en plus de 4 touchés. Grâce aux prouesses de leur porteur de ballon, l’Université d’Ohio State eut le dessus sur la puissante attaque de Marcus Mariota et des Ducks de l’Université d’Oregon par la marque de 42 à 20. Après la rencontre, Ezekiel Elliott fut le premier joueur des Buckeyes à recevoir le trophée du championnat national. Il reçut le trophée des mains de son entraîneur-chef, Urban Meyer, qui, certes, tenait à le féliciter pour ses performances mais qui tenait avant tout à réaliser la promesse qu’il lui avait faite lors de son recrutement.

Crédit photo : Tommy Gilligan / USA Today Sports

La saison suivante, soit en 2015, Ezekiel Elliott fut tenu sous la marque des 100 verges au sol durant un match à seulement une reprise au cours de la campagne. Cependant, une défaite tardive dans la saison face aux Spartans de l’Université Michigan State eut pour effet d’exclure les Buckeyes d’un second parcours en demi-finale.


Au mois d’avril de cette année, le porteur de ballon de 20 ans sera fort probablement le premier joueur sélectionné à sa position respective. Avec un gabarit de 6 pieds et 225 livres, il possède toutes les qualités requises pour devenir un joueur dominant dans la NFL. Il est certain qu’il pourra aider, dans l’immédiat, la franchise qui décidera d’en faire son tout premier choix. À quel rang sera-t-il sélectionné? Avec quelle équipe croyez-vous qu’il se retrouvera? 

La vidéo originale qui témoigne de l’histoire du recrutement d’Ezekiel Elliott se retrouve sur le site du réseau ESPN à l’adresse suivante : http://espn.go.com/video/clip?id=13611808


BRB / TRB, Le Grand Chelem

mercredi 23 mars 2016

Golden State ne remportera pas le championnat cette année

La raison pourquoi Golden State ne remportera pas le championnat de la NBA cette année est bien simple : Les Spurs de San Antonio.

Crédit photo : Edward A. Ornelas / San Antonio Express-News


Plusieurs d’entre vous sont probablement des "fans" des Warriors depuis environ deux ou trois ans, soit depuis l’émergence du nouveau visage de la NBA : Stephen Curry. Vous êtes d’ailleurs probablement d’anciens fans du Heat de Miami ou des Cavaliers de Cleveland. Les prochaines lignes du texte ci-dessous expliqueront pourquoi votre nouvelle équipe favorite ne gagnera pas le championnat pour une deuxième année consécutive :

Dans l’affrontement de samedi dernier, les Spurs ont donné une leçon de basket-ball aux Warriors et l’ont emporté 87-79. Lors de cette victoire convaincante, la défensive des Spurs contestait tous les lancers de Steph Curry et de Klay Thompson. D’ailleurs, ces derniers ont terminé le match avec 1 en 12 et 1 en 7 respectivement de la ligne de 3-points. L’attaque des Spurs contrôlait la cadence du match et LaMarcus Aldridge faisait des miracles sous le panier.

Plusieurs me diront que les Spurs ont subi une raclée de 120 à 90 à la fin janvier contre les mêmes Warriors. Cependant, le vétéran de l’équipe Tim Duncan était absent et l’entraîneur Gregg Popovich a levé le drapeau blanc trop rapidement à mon goût. Le deuxième affrontement est plus représentatif du scénario qui devrait se produire en séries.

La sagesse combinée à une défensive de qualité l’emporte la majorité du temps sur la jeunesse et une attaque flamboyante. Cette situation me fait d’ailleurs penser au récent affrontement entre les Panthers de la Caroline et les Broncos de Denver au dernier Super Bowl. Une jeune équipe débordante d’attentes qui se fait donner une leçon par des vétérans.

L’an dernier, les deux équipes ne se sont pas rencontrées en séries : les Spurs se sont fait éliminés dès la première ronde par les Clippers de Los Angeles. Cette année, avec l’ajout de LaMarcus Aldridge, le parcours des Spurs sera parfait dans la conférence de l’Ouest.

Désolé à vous, fans des Warriors, votre lune de miel avec votre nouveau club favori sera de courte durée. 

JPG, Le Grand Chelem

samedi 19 mars 2016

15 joueurs méconnus qui surpasseront les attentes en 2016

Le camp d’entraînement de baseball est commencé depuis quelques semaines. Ce qui veut dire que, nous, les amateurs de baseball, occuperont bientôt les différents stades afin de pratiquer ce sport estival au même titre que les joueurs professionnels. Toutefois, avant de penser à l’allure de notre moyenne au bâton, il serait bon de prendre connaissance des joueurs qui n’ont pas encore le statut de joueur vedette mais qui pourraient sans problème obtenir des statistiques similaires aux meilleurs à leur position respective.

Jonathan Lucroy
Receveur / Brewers de Milwaukee
Saison
Parties jouées
Moy. au bâton
Circuits
Pts. produits
2014
153
.280
18
82
2015
103
.301
13
69

Crédit photo : Mark Hoffman
Après avoir été blessé pendant presque la moitié de la saison, Lucroy a connu quelques difficultés à prendre son envol en 2015. Pourtant, les deux saisons précédentes, le receveur de 29 ans avait joué plus de 145 matches derrière le marbre tout en étant productif offensivement. Il est fort à parier que la saison 2015 n’était qu’une erreur de parcours dans son cas.

Justin Bour
Premier but / Marlins de Miami
Saison
Parties jouées
Moy. au bâton
Circuits
Pts. produits
2014
39
.284
1
11
2015
129
.262
23
73

Le joueur de premier but des Marlins occupera (à moins d’un revirement) le quatrième rang des frappeurs. Après sa saison prometteuse en 2015, on ne devrait pas s’inquiéter pour qu’il récidive encore cette année, surtout lorsqu’on constate qu’il sera précédé dans l’alignement offensif par Dee Gordon, Christian Yelich et Giancarlo Stanton.

C.J. Cron
Premier but / Angels de Los Angeles
Saison
Parties jouées
Moy. au bâton
Circuits
Pts. produits
2014
79
.256
11
37
2015
113
.262
16
51

Après avoir joué dans l’ombre d’Albert Pujols depuis quelques années, la saison 2016 semble être le moment opportun pour que C.J Cron puisse éclore comme un joueur d’impact pour les Angels. Même si Pujols est un candidat assuré au temple de la renommée, son âge avancé fait en sorte que les Angels auront à lui accorder plus souvent des périodes de repos. Cette situation permettra à Cron de jouer sur une base plus régulière alors qu’il effectuera des départs comme joueur de premier but, à la place de Pujols, et comme frappeur désigné.

Rougned Odor
Deuxième but / Rangers du Texas
Saison
Parties jouées
Moy. au bâton
Circuits
Pts. produits
2014
114
.259
9
48
2015
120
.261
16
61

Crédit : Jim Cowsert / MCT / Getty Images
Après avoir connu d’excellentes (quoique courtes) séries face aux Blue Jays, Odor a clairement démontré qu’il méritait son poste de deuxième but régulier pour les Rangers. Possédant puissance et rapidité, il pourrait être en mesure de frapper 20 circuits et voler 20 buts, un plateau qu’il n’a pas encore atteint dans sa carrière. Seul le retour au jeu de Jurickson Profar, celui qui était étiqueté comme étant le joueur de deuxième but du futur pour la formation du Texas, pourrait nuire à Odor pour atteindre ce plateau.

Devon Travis
Deuxième but / Blue Jays de Toronto
Saison
Parties jouées
Moy. au bâton
Circuits
Pts. produits
2014
Ligues mineures
2015
62
.304
8
35

Crédit : Kim Klement / USA Today Sports
Obtenu dans un échange avec les Tigers de Detroit en retour d’Anthony Gose, le joueur de 25 ans a su démontrer qu’il méritait son poste de premier frappeur (leadoff) au sein de la puissante attaque torontoise. Avec 66 coups sûrs en 62 parties et une moyenne au-dessus de .300, Travis aura l’occasion de cumuler les points marqués. Avec des joueurs comme Josh Donaldson (joueur par excellence de la Ligue Américaine l’année passée), Jose Bautista et Edwin Encarnacion qui frapperont tout juste après lui, Travis n’aura qu’à garder le même niveau de productivité de la saison précédente, écourtée par une blessure, pour se faire connaître davantage.

Maikel Franco
Troisième but / Philies de Philadelphie
Saison
Parties jouées
Moy. au bâton
Circuits
Pts. produits
2014
16
.179
0
5
2015
80
.280
14
50

Si vous ne connaissez pas encore Maikel Franco, vous vous devez d’aller consulter un aperçu de ses coups de circuits de la saison précédente pour voir à l’œuvre ce puissant cogneur. En 2015, le dominicain de 23 ans a joué seulement 80 matchs, mais il a cumulé des statistiques dignes d’un joueur de concession et ce, avec un alignement plutôt modeste autour de lui. À partir de cette saison, il est certain que les Phillies vont bâtir leur offensive autour de Franco et il restera aux dirigeants de l’équipe à dénicher d’autres joueurs pour venir l’appuyer au bâton.

Miguel Sano
Troisième but / Twins du Minnesota
Saison
Parties jouées
Moy. au bâton
Circuits
Pts. produits
2014
Ligues mineures
2015
80
.269
18
52

L’historique de la saison 2015 de Miguel Sano ressemble beaucoup à celle de Maikel Franco. En effet, Sano a disputé 80 parties l’année précédente et il constituait le joueur du futur pour sa formation. Sano est même venu tout près de soutirer le titre de recrue de l’année à Francisco Lindor, des Indians de Cleveland, en ayant joué seulement la moitié de la saison dans la grande ligue. Sano était classé comme l’un des meilleurs espoirs du baseball majeur depuis les dernières années et on constate que son potentiel commence à se concrétiser. Attention, Joe Mauer! On prévoit l’éclosion d’un nouveau joueur de concession cette saison au Minnesota.


Corey Seager
Arrêt-court / Dodgers de Los Angeles
Saison
Parties jouées
Moy. au bâton
Circuits
Pts. produits
2014
Ligues mineures
2015
27
.337
4
17

Crédit : Denis Poroy / Getty Images
Le frère de Kyle Seager (le troisième but des Mariners de Seattle) n’a joué seulement que 27 parties l’année dernière. Toutefois, lors de la saison morte, les Dodgers ont décidé de laisser partir le vétéran Jimmy Rollins afin de faire de la place pour ce prometteur joueur d’arrêt-court. Il n’est âgé que de 21 ans mais une saison de 20 circuits n’est pas irréaliste dans son cas.

Mookie Betts
Voltigeur / Red Sox de Boston
Saison
Parties jouées
Moy. au bâton
Circuits
Pts. produits
2014
52
.291
5
18
2015
145
.291
18
77

Malgré un passage fracassant dans les ligues mineures avant d’accéder à la MLB, on ne pouvait pas s’attendre à dire que Mookie Betts serait le joueur d’avenir des Red Sox uniquement une saison plus tard. Betts est ce que les recruteurs appellent un «five-tool player», c’est-à-dire qu’il est possède les «cinq outils» d’un joueur de baseball complet soit; la vitesse de course, le bras canon, la puissance au bâton, la constance au bâton (bonne moyenne) et le savoir-faire en défensive. Cette combinaison d’habiletés fait en sorte que Mookie Betts s’est rapidement trouvé un rôle dans l’alignement des Red Sox et l’allure de son rendement en dira beaucoup sur la tenue de son équipe au classement cette saison.

Kyle Schwarber
Voltigeur - Receveur / Cubs de Chicago
Saison
Parties jouées
Moy. au bâton
Circuits
Pts. produits
2014
Ligues mineures
2015
69
.246
16
43

Avec ses 16 coups de circuit et ses 43 points produits en seulement 69 parties, nul ne sait ce que Kyle Schwarber aurait pu faire s’il avait joué durant toute la saison. Même si on ne peut pas vraiment extrapoler sur sa production offensive pour une année complète, il est possible de se faire à l’idée de la saison qu’il aurait pu connaître. Qui sait? Aurait-il pu surpasser son coéquipier Kris Bryant pour décrocher le titre de la recrue de l’année dans la Ligue Nationale? Une chose est sûre, Bryant et Schwarber seront au cœur de l’action (et de l’alignement offensif) pour tenter d’aider les Cubs de Chicago à mettre fin à une disette de plus d’un siècle sans avoir remporté le championnat de la MLB.

Michael Conforto
Voltigeur / Mets de New York
Saison
Parties jouées
Moy. au bâton
Circuits
Pts. Produits
2014
Ligues mineures
2015
56
.270
9
26

Crédit : Sportingnews
Tout porte à croire que ce produit des Beavers d’Oregon State dans la NCAA sera en mesure de se tailler un poste au sein de l’alignement partant pour l’équipe new-yorkaise. Il est présentement en compétition avec Juan Lagares pour obtenir le troisième poste de voltigeur des Mets, mais on s’attend à ce que Conforto le remporte grâce à ses habilités au bâton. Il sera entouré de Yoenis Cespedes et de Curtis Granderson pour patrouiller le champ extérieur lors du match d’ouverture.

Marcus Stroman
Lanceur / Blue Jays de Toronto
Saison
Fiche
Moyenne
# Manches
Retraits au bâton
2014
11 - 6
3.65
130.2
111
2015
4 - 0
1.67
27.0
18

Crédit : Sportingnews
Stroman a débuté le camp d’entraînement de la saison 2015 en étant étiqueté comme l’un des lanceurs les plus prometteurs du baseball majeur. Une blessure est toutefois venue compromettre son camp d’entraînement et la majeure partie de sa saison. Un retour dans le dernier droit de la saison régulière a quand même permis à Stroman d’inscrire 4 victoires à sa fiche. Les Blue Jays ont aussi fait confiance au jeune artilleur de 24 ans en le nommant comme deuxième lanceur dans la rotation lors des éliminatoires, derrière David Price. Avec la victoire qu’il a récoltée lors des séries, on peut dire que Stroman n’a pas connu la défaite durant sa saison 2015. Malgré un temps de jeu écourté, il fut possible de voir l’étendue du talent de Stroman et il reprend, donc, pour la prochaine saison, le même statut de lanceur prometteur qu’on lui avait apposé à pareille date l’an dernier.

Noah Syndergaard
Lanceur / Mets de New York
Saison
Fiche
Moyenne
# Manches
Retraits au bâton
2014
Ligues mineures
2015
9 - 7
3.24
150.0
166

Noah Syndergaard n’a nul besoin de présentation après avoir joué un rôle clé dans la course aux séries mondiales avec les Mets de New York au mois d’octobre dernier. Au baseball, comme le dit l’expression anglaise: the name of the game is pitching. Et bien, les Mets ont compris ce message. Matt Harvey, Jacob Degrom et Noah Syndergaard ont dominé la bute en tant que lanceurs partants lors des dernières séries éliminatoires. Armée de sa rapide à 99 mph, Syndergaard a l’habitude de récolter plus d’un retrait au bâton par manche en moyenne. Pour les fans des Blue Jays, il faudra seulement vous rappeler que ce grand droitier de 23 ans a déjà fait partie de la filaire torontoise. Les Mets l’avaient obtenu des Blue Jays les services de Syndergaard et du receveur Travis d’Arnaud en décembre 2012, en retour du lanceur spécialiste de la balle papillon R.A Dickey et du receveur réserviste Josh Thole. Oups !

Kenta Maeda
Lanceur / Dodgers de Los Angeles
Saison
Fiche
Moyenne
# Manches
Retraits au bâton
2014*
11 - 9
2.60
187.0
161
2015*
15 - 8
2.09
206.1
175
* Statistiques de la Ligue du Japon *

Nouvellement acquis des Tokyo Carp d’Hiroshima dans la ligue professionnelle du Japon, Kenta Maeda s’aligne maintenant avec les Dodgers de Los Angeles. Montrant déjà d’excellentes aptitudes lors du camp de printemps, on en sait que très peu au sujet de Maeda pour l’instant. On peut dire qu’il possède un style similaire à Masahiro Tanaka des Yankees de New York. Lors de ses deux premières saisons en Amérique, Tanaka avait connu des saisons prometteuses (fiche de 13 victoires et 5 défaites en 2014 – fiche de 12 victoires et 7 défaites en 2015) en cumulant 280 retraits sur des prises. L’exemple de Tanaka est significatif puisque Maeda et lui se ressemblent beaucoup. Donc, on peut s’attendre à une production de Maeda comparable à Tanaka surtout en percevant que les Dodgers devraient être une équipe dominante dans leur division cette saison. De plus, à l’image de Tanaka, de Yu Darvish des Rangers du Texas (fiche de 16 victoires et 9 défaites, 220 retraits au bâton en 2012) et de Hyun Jing Ryu des Dodgers de Los Angeles (14 victoires et 8 défaites, 154 retraits au bâton en 2014), les lanceurs asiatiques ont tendance de connaître du succès dès leur arrivée dans la MLB.

Carlos Rodon
Lanceur / White Sox de Chicago
Saison
Fiche
Moyenne
# Manches
Retraits au bâton
2014
Ligues mineures
2015
9 - 6
3.75
139.1
139

Crédit : Chris Sweda / Chicago Tribune
Le lanceur de 22 ans a connu une saison appréciable en 2015 en enregistrant une moyenne d’un retrait au bâton par manche lancée. Toutefois, cette saison s’annonce pour être un point tournant dans sa jeune carrière alors que les White Sox de Chicago devraient lui accorder le troisième rang de la rotation (notamment avec le départ de Jeff Samardzija vers les Giants de San Francisco) et qu’ils ont fait l’acquisition de Todd Frazier pour générer davantage à l’attaque. Rodon, un lanceur gaucher de 23 ans en plein effervescence, devrait donc profiter d’un meilleur support offensif pour conserver une avance ou pour revenir de l’arrière, ce qui risque de bâtir sa confiance et d’améliorer ses performances durant la saison.

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BRB et TRB, Le Grand Chelem

Source des statistiques : MLB.com